carto_potentiel_lutte_biologique.pngUne des pistes pour réduire l'usage des produits phytosanitaires est de s'appuyer sur la régulation biologique par les auxiliaires de cultures. Pour autant, leur capacité à gérer les ravageurs dépend pour beaucoup de la composition des paysages agricoles qui doivent fournir habitat et nourriture aux auxiliaires à toutes les périodes de leur cycle. Des chercheurs ont modélisé et cartographié le potentiel de lutte biologique des paysages agricoles européens actuels. Pour estimer ce potentiel, les chercheurs ont analysé la présence et le nombre d'habitats semi-naturels, leur répartition dans l'espace, leur distance par rapport à la cellule d'un  hectare considéré et leur type (boisé, herbacé...) grâce à un modèle paramétré à partir des densités d'auxiliaires mesurées dans 217 habitats semi naturels.

La carte obtenue représente l'index de biocontrôle estimé. Elle permet d'identifier des zones à haut potentiel comme le Massif Central ou à faible potentiel comme le Centre-Val de Loire. Les auteurs suggèrent d'encourager la présence d'habitats semi-naturels en particuleir de haies boisées en particulier dans les zones à faible potentiel.

Pour en savoir plus : http://veilleagri.hautetfort.com/