Des bénéfices écologiques, mais aussi économiques
Au-delà des avantages environnementaux, appliquer le semis direct sous couvert peut être aussi bénéfique pour la rentabilité des exploitations agricoles.
1. Moins de travail mécanique, moins de frais
En supprimant le labour, les besoins en carburant diminuent jusqu’à 50 %, car les tracteurs fonctionnent moins contre la résistance du sol. Moins d’interventions mécaniques signifient également une usure réduite des machines.
Par ailleurs, selon des études conduites par le réseau GECO (Réseau agriculture de conservation des sols), le coût annuel des intrants peut baisser de 10 à 30 % grâce à une meilleure gestion des ressources naturelles apportée par le SDCS.
2. Amélioration des rendements agronomiques
Un sol vivant est un sol fertile. Avec des pratiques de couverture, la capacité de rétention d’eau augmente de manière significative grâce à la préservation de la structure pédologique. Cela est particulièrement décisif dans un climat où les épisodes de sécheresse deviennent de plus en plus fréquents.
De plus, les plantes de couverture, notamment les légumineuses, enrichissent naturellement le sol en azote, réduisant ainsi le besoin en engrais chimiques. Par exemple, semer des pois d’hiver ou de la vesce peut fournir entre 30 et 50 kg d’azote/ha à la culture suivante.